Perte d’autonomie : le paradoxe français

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Plusieurs sondages le montrent, les Français s’intéressent de plus en plus à leur future perte d’autonomie. Cependant, par faute de moyens financiers mais surtout à cause d’un manque d’informations peu d’entre eux anticipent cette situation.

80% des Français concernés par la perte d’autonomie

Plus les années vont passer, plus la question de la dépendance et de la perte d’autonomie va devenir un réel enjeu pour la société. En effet, le vieillissement de la population s’accélère. D’après l’INSEE, en 2050 on dénombrera en France, 70 millions d’habitants contre 66 millions aujourd’hui et, un habitant sur 3 sera âgé de 60 ans ou plus.

D’après le baromètre TNS-Sofres et la Banque Postale Prévoyance, plus de 80% des Français déclarent se sentir concernés par la dépendance. De plus, 64% d’entre eux ont été confrontés à une personne dépendante dans leur entourage familial au cours des 15 dernières années. Cependant, seuls 24% des personnes interrogées déclarent avoir pris des dispositions pour faire face au risque dépendance. Un pourcentage qui n’augmente pas depuis 7 ans.

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Ainsi, les Français sont en plein paradoxe. Ils ont conscience qu’un risque de future perte d’autonomie plane sur eux mais peu l’anticipent financièrement. 12% disent avoir souscrit un contrat d’assurance dépendance. D’ailleurs, concernant la prise en charge de la dépendance, les trois quarts des personnes interrogées pensent que c’est le rôle de l’Etat de prendre en charge ce risque. Pourtant, cette alternative est peu probable. Le trou de la sécurité sociale ne se résorbe pas et les caisses des régimes de retraite complémentaire sont proches de la banqueroute.

Ainsi, pour prendre en charge la perte d’autonomie, les Français devront d’abord compter sur eux-mêmes.

Surtout que de plus en plus de Français souhaitent vieillir à domicile. Et pour cela, il est nécessaire d’adapter son logement ce qui nécessite un fort investissement.

Le maintien à domicile privilégié par les Français

Aujourd’hui, la tendance est au maintien à domicile en cas de perte d’autonomie. D’après ce sondage, la solidarité familiale est quasi systématique en cas de dépendance. Elle se traduit par une aide quotidienne au lever ou pour faire sa toilette. Cependant, elle est rarement suffisante et nécessite l’apport d’aides extérieures (une auxiliaire de vie, par exemple).

Pour pouvoir vieillir chez soi, il est nécessaire d’adapter son logement. Cependant, réaliser les travaux adéquats peut coûter jusqu’à 20 000€. Aussi, tous les logements ne sont pas adaptables. Pour palier cela, il existe désormais la solution Villa Sully.

Conçue et développée par GDP Vendôme, la Villa Sully sont des appartements intelligents de maintien à domicile.

Dans ces appartements domotisés, la technologie est omniprésente mais sait surtout se faire discrète afin d’allier confort et sécurité. Ainsi, le plan de travail de la cuisine est à hauteur variable et le sol de la salle de bains est antidérapant. Les appartements sont aussi équipés d’un détecteur de chutes et de dénutrition. Un concierge présent 24/24h sera averti dès qu’un problème sera détecté.

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On peut retrouver aussi un pôle de santé regroupant des professionnels (kinésithérapeutes, médecins généralistes, infirmiers). Ainsi, tout est fait pour que les locataires puissent vieillir chez eux jusqu’à la fin de vie ou presque.

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