Des chercheurs ont mis en place un dispositif de réalité virtuelle afin de réduire le risque de fractures chez les séniors. Cela permettrait d’augmenter leur sens de l’équilibre !
La réalité virtuelle pourrait donc être efficace, non seulement pour détecter les déficiences de l’équilibre de manière précoce, mais aussi pour inverser ces troubles et prévenir les chutes.
Détecter les troubles de l’équilibre :
Les troubles de l’équilibre chez les personnes âgées arrivent souvent avec les maladies neurodégénératives, comme la sclérose en plaques. Des chercheurs américains ont mis en place un nouveau système de réalité virtuelle pour créer l’illusion visuelle d’une perte d’équilibre. Les participants à l’étude ont marché sur un tapis roulant. En perturbant leur sens de l’équilibre de cette façon et en enregistrant leurs mouvements, l’équipe a été en mesure de déterminer comment les muscles des participants ont répondu.
Les chercheurs ont utilisé 14 caméras pour enregistrer les positions de 30 marqueurs réfléchissants sur les jambes, le dos et le bassin de chaque sujet. Cela leur a permis de voir en détail comment les groupes musculaires spécifiques qui contrôlent l’oscillation du corps et le placement des pieds ont travaillé pour corriger une perte d’équilibre perçue.
Ils ont pu identifier les muscles qui orchestrent les corrections d’équilibre pendant la marche », ils ont aussi appris comment les muscles individuels sont fortement coordonnés dans la préservation de l’équilibre de la marche.
D’autre part, Il serait efficace comme outil de thérapie physique pour enseigner aux malentendants comment améliorer leur équilibre et éviter les chutes.
La réalité virtuelle, un outils thérapeutique :
Les premiers travaux dans laboratoire suggèrent qu’il est possible d’utiliser ces perturbations visuelles pour former le système de contrôle de l’équilibre d’une personne afin de mieux répondre aux déséquilibres qui se produisent dans la vie quotidienne ont conclut les chercheurs
Le ministère des Affaires sociales a publié en 2016 un rapport qui indiquait que « toutes causes confondues, 23,5 % des patients de 55 ans ou plus meurent dans l’année qui suit une fracture du col du fémur. Ce taux de moralité est plus élevé chez les hommes (32,9 %) que chez les femmes (20,6 %)»